Tu est parti, loin derriere la mer,
Et moi sur le sable j'ai mal.
Debout, je parle de la ligne de ton absence
Dans le jour inachevé.
Invisible et naufragée,
La rose du passé s'effeuille
A la limite de l'horizon...
Et, j'entend les échos de ta voix,
Et je respire l'odeur salé de tes cheveux
Et je vois ton ombre qui s'évanouit
Dans la nouvelle dimension de l'ame,
La nuit me surprend,
Mais je t'aime, et tu revis en moi.
Il a la force d'un regard
Qui vous parle encore de l'amour
Et la candeur, triste, bizarre
De tous les amours.
Il a la franchise du temps
Et ses yeux sont la liberté
Qui fuit du gris de mon printemps
A la verdeur de son été.
Entouré par de blonds cheveux
Il a le visage d'un enfant
Pale sous l'escale de feu
Que je voudrais voir en mourant.
Les levres passées au lavis
Par on ne sait quelle tempete
Veillissent un peu l'enfant joli
Et lui donnent un air de prophète.
Sa paleur le rend délicat
Et nous le fait prendre en pitié
Mais il a la force d'un roi
Et la chaleur d'une amitié.
Son sourire est un ruisseau de joie
Mais lorsqu'il parle de tous ceux
Qui ne connaissent que le froid
On voit bien qu'il souffre pour eux.
Dans son sourire d'ange battu
Il y a la chaleur que j'espere
C'est le coeur de l'enfant tetu
Qui me donne envie d'etre fière.
Quel sera ton voeu?
Porte ta haine
Si près de tes lévres.
Ton image se casse sans rebondir
Dans l'inconscience absente
D'un miroir blasé.
Envers et contre tous je t'aime
Je trouve en toi la force de la digue
Et du phare.
Dans ma vie tu rimes avec libertés,
Grace à toi je ne m'attache plus.
Regarde le temps s'envoler
Regarde bien les jours passer
Et tout ce qui est à recommencer.
Regarde ton corp fragile
Qui passe devant le fil
Du bonheur sans jamais le toucher.
Tes pas sont ancrés dans la neige
Tes mais sont ficelés aux maneges
Mais pourtant tu avances enchainés
Ta main se tend
Comme les bras d'une enfant
Ta silhouette se crispe
Ton visage se décrispe
Ca y est, tu as disparu de ma vie.
Un mots de trop
Et c'est la catastrophe
On se dit plein de mots
Que l'on regrettera.
Mais c'est déjà trop tard
L'autre enface à pali.
Je vois dans son regard
Comme de la souffrance
Je voudrais effacer
Comme ce que j'ai dit
Il faut trouver le mots
Qui fera oublier
Il me fait tout de go.
Lui dire que c'est fini
Et là, sans aucun mots
Il faut aller vers lui.
Un moment de reve
Que j'avais inventé,
Quand je te ne le dirai plus,
Que tu ne sera plus là pour l'entendre,
Et que mon front écrasent de son sable,
Ma plage de l'homme déraciné,
Qui c'est'u de l'arbre enchainé qui s'évade,
Une feuille,
De ma mort en deux dimensions,
Ma vie qui s'écoule,
Pour se laisser partir.
Et je cherche ma dynamite pour ne pas t'oublier.
Tu fus l'idole de ma jeunesse
Une idole que dans ma paresse
Je n'avais pas eu le courage
De voir sous son vrai visage.
Aujourd'hui je réagis
Mais peu-etre est-il trop tard?
Aujourd'hui je réfléchis
La vérité m'apparait ce soir.
Les qualités que je t'avais données
La manières dont je t'avais idéalisé
Tout cela n'est que mensonge
Je te voyais à travers un songe.
Descend de ton piedestral
Deviens enfin l'idéal
Celui qui par ses vertus
Ne sera plus inconnu
Je veux que dans ma vie
Tu deviennes mon seul ami.
